vendredi 8 avril 2011

MARCHE DE SOUTIEN AUX VICTIMES D’AGRESSION SEXUELLE


La quatrième édition de la Marche de soutien aux victimes d'agression sexuelle se déroulera le 10 avril prochain, à Montréal. Elle est organisée par CRIPHASE, dans le cadre de la semaine nationale de sensibilisation pour les victimes d'actes criminels, sous le thème "Plusieurs voix, plusieurs voies". Lors de cette marche, plusieurs voix pourront, en effet, se faire entendre:
  • celles des jeunes victimes (elles constituent 68% des agressions)
  • celles des adultes, femmes et hommes victime d'agression dans leur enfance
  • celles des personnes agressées à l'âge adulte
  • celles des victimes de prêtres
  • celles des victimes de viols de guerres
  • celles des enfants et conjoints de victimes
  • celles des proches, famille, amis et connaissance
et nous l'espérons, celles de la population en générale qui manifesteront leur intolérance face à de tels gestes. Plusieurs voies de cheminement se présentent ou s'imposent consciemment ou inconsciemment aux victimes. Parmi celles-ci:
  • nier ou accueillir les émotions suscitées par l'agression et ses conséquences
  • s'isoler ou demander de l'aide 
  • faire face aux conséquences, les subir ou les fuir
  • conserver ou briser le silence
  • vivre dans le passé ou dans le présent
Plusieurs voies s'offrent également aux témoins, aux proches et à la société: ils peuvent écouter, soutenir et appuyer la victime, dénoncer les agresseurs ou se cacher les yeux, se taire, nier et supporter indirectement les coupables d'agression.
Nous invitons donc les victimes, leurs proches et la population à venir nombreux à cette marche. Nous devrions tous nous sentir concernés par cette problématique puisque les agressions sexuelles touchent les femmes et les hommes, les jeunes, les adultes et les aînés, les riches et les pauvres, les personnes de toutes ethnies... en fait, malheureusement trop de gens!
Lieu du rassemblement : Palais de justice
                                             1 rue Notre-Dame est
Arrivée : Cegep du Vieux-Montréal
Date et heure : Dimanche le 10 avril 2011 à 13h30
Pour information : REVAS  au 450-473-8765, www.revasquebec2010@hotmail.com
                                   CRIPHASE  au 514-529-5567, www.criphase.org



Au plaisir de vous voir...


Martine Deslongchamps
REVAS Québec

TU VIENS DE TE FAIRE AGRESSER ET TU TE DEMANDES QUOI FAIRE…

 D’abord essaie de respirer…  (C’est plus facile à dire qu’à faire!)


1.       Si tu as des blessures importantes, tu devrais en premier lieu téléphoner au 911 ou te présenter à l’hôpital ou au centre désigné le plus près de chez toi.
Si tu penses porter plainte, tu ne devrais pas te laver afin de ne pas faire disparaître certaines preuves (spermes, sang, morceaux de peau, cheveux, etc.).  Si vous croyez avoir été drogué-e, certaines sources mentionnent, dans la mesure du possible,  de ne pas uriner.
Si tu t’en sens capable, prends certaines notes concernant l’agression ou l’agresseur… ou demande à quelqu’un de le faire. L’idéal est de le faire le plus tôt possible après l’évènement car on peut oublier certains détails par la suite.
2.       Essaie de trouver une personne en qui tu as confiance (parent, ami-e, voisin-e, professeur-e, intervenant-e, etc.) pour parler ou téléphone à une ligne d’écoute. Ne garde pas cela pour toi!
  • Info agression sexuelle, 24/7
514-933-9007 et  1-888-933-9007
  • Tel-aide : (514) 935-1101
  • Tel-écoute : (514) 493-4484
  • Tel-jeunes : 1-800-263-2266
  • Violence conjugale : 1-800-363-9010


Vois avec elle les démarches que tu devrais effectuer : aide médicale, psychologique et/ou juridique, plainte à la police, ressource en hébergement, etc.

3.       DEMANDE DE L’AIDE
Tu peux trouver de l’aide en te présentant à un centre désigné, en communiquant avec le CAVAC ou un centre d’aide, en téléphonant au poste de police ou au CLSC de ta région et/ou en t’adressant à un-e professionnel-le (infirmièr-e, psychologue, psycho-éducateur-trice) en qui tu as confiance dans ton milieu scolaire. SI TU NE TE SENS PAS À L’AISE DE FAIRE CETTE DÉMARCHE SEUL-E, N’HÉSITE PAS À TE FAIRE ACCOMPAGNER.
Il peut s’agir d’aide
o   médicale (soin des blessures, test de grossesse, dépistage des ITSS, etc.)
o   psychologique
o   juridique (information, plainte à la police, etc.)

N’OUBLIE PAS QUE LES INTERVENANTS DEVRONT PEUT-ÊTRE FAIRE UN SIGNALEMENT AU DIRECTEUR DE LA PROTECTION DE LA JEUNESSE si ta vie peut être à nouveau menacée.

QU’EST-CE QU’UNE AGRESSION À CARACTÈRE SEXUEL?

« Une agression sexuelle¹ est un geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis par un individu sans le consentement de la personne visée ou, dans certains cas, notamment dans celui des enfants, par une manipulation affective ou par un chantage. 

Il s’agit d’un acte visant à assujettir une autre personne à ses propres désirs par un abus de pouvoir, par l’utilisation de la force ou de la contrainte, ou sous la menace implicite ou explicite. »

L’agresseur peut avoir recours à la manipulation affective ou matérielle, à l’intimidation, à la menace, au chantage et/ou à la violence verbale, physique ou psychologique.


« Si tu couches avec lui, je t’achèterai tous les bijoux que tu veux.»

« Si tu le dis, tu vas détruire la famille. »

« Si tu ne fais pas l’amour avec moi, je vais te faire couler. »

« Si tu m’aimes vraiment, tu va faire ce que je te demande.»

« Si tu en parles à quelqu’un, ce sera pire la prochaine fois.»

« Tu peux bien parler, personne va te croire. »



Personne n’a le droit d’avoir des relations sexuelles de quelque nature que ce soit avec une personne non consentante. Qu’il y ait ou non blessure corporelle, si tu n’as pas accepté librement des gestes ou des activités à caractère sexuel, il s’agit d’une agression sexuelle.



L’agression sexuelle est un acte de violence
et non de sexualité impulsive.




1)       Gouvernement du Québec. Orientations gouvernementales en matière d’agression sexuelle. Ministère de la Santé et des Services sociaux. 2001.

INCENDIES


Incendies est un film québécois réalisé par Denis Villeneuve, sorti le 17 septembre 2010 au Québec et le 12 janvier 2011 en France. Il fut présenté en première mondiale lors de la 67e Mostra de Venise. Il fut sélectionné dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère en vue de la 83e cérémonie des Oscars. Le film remporte neuf prix à la 13e cérémonie des Jutra le 13 mars 2011, dont celui du meilleur film et du meilleur scénario.

À la suite du décès de leur mère Nawal Marwan (Lubna Azabal), les jumeaux Jeanne (Mélissa Désormeaux-Poulin) et Simon (Maxim Gaudette) Marwan se font remettre deux lettres par le notaire Jean Lebel (Rémy Girard) qu'ils doivent donner à leur père et à leur frère inconnus. Quittant Montréal, Jeanne part à la recherche de son père dans un pays fictif du Proche-Orient. Elle est rejointe plus tard par son frère et le notaire. Ils découvriront peu à peu le lourd passé de leur famille.

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Ils apprennent que Nawal Marwan avait été forcée d'abandonner son premier fils à la naissance et que ce dernier avait été placé dans un orphelinat. Par la suite, durant la guerre, elle voulut le retrouver, mais il était trop tard : l'orphelinat avait été détruit et les enfants avaient été emmené par des miliciens. Plus tard, elle rejoignit un groupe radical, infiltra le camp adverse et réussit à assassiner un chef de guerre. Pour ce meurtre, elle fut condamnée sans procès et emprisonnée 15 ans à la prison secrète de Kfar Rayat, où elle a été régulièrement torturée et violée par Abou Tarek, un ancien tireur d'élite recyclé en bourreau de prison. Elle tomba enceinte des jumeaux.
Nawal a revu son bourreau des années plus tard dans une piscine publique de Montréal. Étant donné un tatouage qu'il portait à la cheville depuis sa naissance, Nawal reconnait que le bourreau de la prison était en fait son fils perdu Nihad Harmanni. Le choc a alors été si grand qu'elle meurt peu de temps après, confiant son secret seulement au notaire Lebel.
Après avoir appris la vérité, les jumeaux remettent les deux lettres à Harmanni. Le film se termine avec une scène de l'enterrement de Nawal.
Le film est inspiré de la vie de Souha Béchara[1].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Incendies



13E SOIRÉE DES JUTRA
Incendies grand favori avec 10 nominations
Raphaël Gendron-Martin
09-02-2011 | 12h07
http://fr.canoe.ca/divertissement/images/pointillier.gif
MONTRÉAL - Après avoir émerveillé la planète et fort de sa nomination aux Oscars, le film Incendies a poursuivi son parcours parfait, mercredi, en recevant dix nominations en vue de la 13e soirée des Jutra, qui sera présentée le 13 mars, à Radio-Canada.
Quelques minutes après l’annonce des finalistes, le réalisateur Denis Villeneuve a partagé sa joie de voir Lubna Azabal et Mélissa Désormeaux-Poulin toutes deux en nomination dans la catégorie de la meilleure actrice.
«Ce dont je suis vraiment fier, c’est qu’on a réussi à trouver la comédienne parfaite pour Nawal et la même chose pour Jeanne, a dit Denis Villeneuve. Ces deux filles-là portent le film sur leurs épaules. Pour moi, elles sont la grande qualité du film. Je suis content que leur travail soit reconnu aujourd’hui.»
Mélissa Désormeaux-Poulin flottait visiblement sur un nuage, elle qui en était à sa toute première nomination aux Jutra. «Je suis contente que ça arrive avec Incendies, a-t-elle indiqué. C’est un film qui est si marquant dans ma vie.»
L’actrice devait apprendre au courant de la journée de mercredi si elle allait accompagner Denis Villeneuve à la cérémonie des Oscars, le 27 février prochain. «Si j’y vais, je serai au balcon, a-t-elle ajouté. Je n’ai jamais rêvé d’aller aux Oscars, car c’est un peu inaccessible comme rêve.»
Les prochains jours seront particulièrement chargés pour Denis Villeneuve, qui s’envolera bientôt pour Los Angeles. «Il n’y aura pas de campagne stratégique gigantesque, car les gens de Sony Pictures Classics ne croient plus vraiment à ça», a-t-il dit.
Le cinéaste, qui a voyagé partout sur la planète pour présenter son film, a mentionné s’être beaucoup fait parler du cinéma québécois. «J’arrive de Rotterdam où on n’a pas arrêté de me parler du renouveau du cinéma québécois et des jeunes réalisateurs qui poussent. J’en ai entendu parler partout.»
À propos des autres films en nomination aux Jutra, Denis Villeneuve était fort heureux de voir les finalistes. «Ça provoque une grande joie en moi. C’est la première fois, je crois, que je sens que les Jutra représentent bien le cinéma d’auteur au Québec.»




Publié le 03 février 2011 à 09h55 | Mis à jour le 03 février 2011 à 09h59

Dix nominations pour Incendies

Le film de Denis Villeneuve part favori pour le gala des prix Génie.
Photo: La Presse Canadienne
Karine Fortin
Le Nouvelliste
(La Presse Canadienne) Le cinéma québécois et Denis Villeneuve seront encore une fois en vedette au gala des prix Génie, qui récompense chaque année les artisans canadiens du septième art.
Les productions d'ici ont en effet récolté plus de 70 nominations pour la cérémonie qui aura lieu le 10 mars à Ottawa. Au total, neuf long métrages, trois documentaires et quatre courts métrages figurent parmi les finalistes dans au moins une catégorie.

Déjà en lice pour un Oscar, Incendies part favori parmi les films québécois avec 10 nominations, dont celles pour le meilleur film, la meilleure réalisation et la meilleure adaptation pour le travail à partir de l'oeuvre du dramaturge Wajdi Mouawad.
Seule la mégaproduction Le Monde de Barney a fait mieux, avec 11 nominations, dont deux pour les superstars américaines Dustin Hoffman et Mini Driver et une pour l'acteur Paul Giamatti, qui tient le rôle titre.
Le film tiré d'un roman de Mordecai Richler est aussi en nomination dans la catégorie du meilleur film où il est en concurrence non seulement avec Incendies mais aussi avec les films 10 1/2 de Podz, Les Amours imaginaires, de Xavier Dolan, et Splice.

Denis Villeneuve, a l'habitude de briller au gala des Génie. Il a en effet remporté la statuette du meilleur film pour Maëlstrom en 2000. Et il en a raflé 11 autres l'an dernier avec son long métrage Polytechnique.
Il s'est néanmoins dit très honoré de la reconnaissance de ses pairs pour sa plus récente oeuvre. «Ça me touche profondément. Ça met en valeur le travail de mon équipe qui a fait des miracles avec peu», a-t-il confié hier, à l'issue de la conférence de presse au cours de laquelle ont été dévoilées nominations.

Il a confié que les Génie faisaient partie de sa mythologie personnelle au même titre que les Oscar. Il a souligné que le triomphe de Jean-Claude Lauzon, qui avait raflé 13 prix sur 15 pour Un Zoo la nuit en 1988, l'avait beaucoup marqué.
L'artiste a aussi tenu à exprimer sa gratitude à Wajdi Mouawad, qui lui a fait «le plus beau cadeau de sa vie artistique» en lui permettant d'adapter sa pièce de théâtre sur l'histoire bouleversante de jumeaux qui découvrent le passé tragique de leur mère.

Parmi les autres oeuvres qui ont retenu l'attention de l'Académie figurent trois films québécois qui récoltent quatre mises en nomination: Les Sept jours du Talion, Le Trotski et Les Amours imaginaires.
Quant aux films Route 132 et Fubar II, ils obtiennent chacun trois mises en nomination. Piché: entre ciel et terre, le film québécois le plus lucratif en 2010, est nommé deux fois.

10 1/2, réalisé par Podz et scénarisé par Claude Lalonde, réussit un triplé dans les catégories les plus prestigieuses, étant en lice pour le meilleur film, la meilleure réalisation et le meilleur scénario original.

Ainsi, Podz, Denis Villeneuve, Xavier Dolan et Richard J. Lewis, pour Le Monde de Barney, s'affronteront pour le titre de meilleur réalisateur.



Incendies - un film de Denis Villeneuve


Affiche: Les Films Christal

Incendies est un drame coproduit par la France et le Québec basé sur la célèbre pièce de théatre de Wadji Mouawad (Littoral). Le film est réalisé par Denis Villeneuve (Maëlstrom, Un 32 août sur terre, Polytechnique) qui a eu le coup de foudre pour la pièce il y a plusieurs années déjà. « Depuis, j'ai ce film dans les tripes. L'histoire est extraordinaire, c'est une tragédie moderne. Le plus impressionnant, c'est le rapport à la colère, comment un être humain peut évoluer avec des colères générationnelles » disait-il dans La Presse avant le tournage. 

À noter qu'Anaïs Barbeau-Lavalette (réalisatrice du film Le Ring), a réalisé un documentaire sur le tournage du film qui sera diffusé sur Radio-Canada. En attendant, retrouvez ses (très beaux) textes sur le tournage dans un blogueblogue du film Incendies (ouvre une nouvelle fenêtre)spécialement créé pour l'occasion.
Incendies est sans conteste l'un des films québécois les plus ambitieux de l'année. Alors qu'il avait été pressenti pour participer au Festival de Cannes, le film de Denis Villeneuve a du “se contenter” du Festival de Venise, quelques jours avant sa sortie en salles québécoises, soit le 17 septembre. 

Mise à jour du 14 novembre 2010 : Sans aucun doute Incendies est le film québécois les plus remarqué à l'étranger cet automne. Après avoir récolté des honneurs à Venise, Toronto, Vancouver et Halifax, Incendies a été couronné de 3 prix à la Semaine du cinéma international de Valladolid en Espagne (prix du public, prix du meilleur scénario et prix du jury des jeunes) en plus de voir Lubna Azabal se mériter le prix de la meilleure actrice au Festival du film d’Abu Dhabi. C'est donc un total de 11 prix remportés par le film à ce jour puisqu'Incendies avait également obtenu le prix du public du Festival international du film francophone de Namur ainsi que le Grand prix du Jury au Festival du film de Varsovie. 

Incendies a également été présenté dans les festivals de Taipei (Taiwan), Tallinn (Estonie) et Thessaloniki (Grèce). Le succès du film s'est aussi retrouvé au chapitre des ventes internationales puisque l'Argentine, le Paraguay, l'Uruguay, la Colombie, le Mexique, la Corée, le Japon et la Scandinavie en ont acquis les droits de diffusion du film. Au total, plus de 40 pays ont déjà mis la main sur Incendies, parmi eux les États-Unis, l’Italie, l’Australie, l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni, le Brésil, Israël et le Moyen-Orient. 

Mise à jour du 12 janvier 2011 : le film sort en salles en France, en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg. Une semaine plus tard, il sort en Italie (sous le titre La Donna che canta). Mise à jour du 25 janvier 2011 : après sa sélection dans la courte liste la semaine dernière, l'espoir nous a finalement apporté une très belle nouvelle : Incendies sera en nomination aux Oscar 2011, dans la catégorie du Meilleur film en langue étrangère. De plus, le film de Villeneuve fait l’objet d’une nouvelle sortie en salles au Québec dès vendredi 28 janvier (treize salles additionnelles). 

http://filmsquebec.over-blog.com/article-incendies-un-film-de-denis-villeneuve-47720816.html

Lancement de la quatrième phase de la campagne gouvernementale de sensibilisation aux agressions sexuelles

2011-03-25

La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, a dévoilé aujourd'hui, en  conférence de presse, la quatrième phase de la campagne gouvernementale de sensibilisation aux agressions sexuelles.

Cette année, les médias sociaux, particulièrement appréciés des jeunes, seront mis à contribution afin de créer un mouvement  de mobilisation publique pour dénoncer les agressions sexuelles. Ainsi, une campagne virale sur Facebook et YouTube est lancée. Tout comme les porte-parole, Yan England et Anne-Sophie Julien, animateurs à VRAK-TV, les internautes pourront afficher leur soutien envers leurs proches et dire Non aux agressions sexuelles. Ils sont invités à modifier leur profil de page Facebook et ainsi à exprimer haut et fort leur soutien aux victimes d'agressions sexuelles. Pour en savoir plus, il suffit de se rendre sur le site www.AgressionsSexuelles.gouv.qc.ca.

Pour de plus amples renseignements, consultez le fil de presse de Portail Québec.



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Vendredi 25 mars 2011 à 16H55
Agressions sexuelles: Québec lance la quatrième phase de sa campagne de sensibilisation

Le gouvernement du Québec a lancé vendredi la quatrième phase d'une campagne nationale de sensibilisation aux agressions sexuelles.
«Parler d'agressions sexuelles, ce n'est jamais facile, ce n'est surtout pas agréable, ni confortable», a expliqué Christine Saint-Pierre, ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.
L'objectif, a indiqué Mme Saint-Pierre, est de «renverser la tendance» et «à taire ces crimes graves». 

«Nous voulons sensibiliser la population à l'importance de dénoncer les agressions sexuelles afin de les faire cesser», a-t-elle dit.
Réagissant au lancement, le Regroupement québécois des Centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS) a dénoncé le message véhiculé et s'interroge sur la solution proposée aux victimes.
«Il est irresponsable de la part du gouvernement du Québec de promouvoir la dénonciation à la police tout acabit, alors que le système de justice est mal adapté pour répondre aux besoins des victimes d'agression sexuelle, faute de ressources et de formation des policiers», a précisé Rosa Pires, porte-parole du RQCALACS. 
Pour Mme Pires, le système de justice manque cruellement de ressources, et les délais interminables expliquent en partie le facteur d'abandon important pour les victimes. 

La campagne gouvernementale fait partie du Plan d'action gouvernemental 2008-2013 en matière d'agression sexuelle.
Dans un communiqué, le gouvernement a rappelé que 5293 infractions sexuelles ont été enregistrées, en 2009, par les corps de police au Québec.
«Au Québec, 69 % des agressions sexuelles se produisent dans des résidences privées [et] sont commises à l'endroit de personnes de moins de 18 ans», indique-t-on sur le site de la campagne

http://www.branchez-vous.com/info/actualite/2011/03/agressions_sexuelles_quebec_la.html


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Une campagne pour encourager la dénonciation des agressions sexuelles
Mise à jour le vendredi 25 mars 2011 à 23 h 28

Christine St-Pierre, ministre de la Culture et des Communications
Québec veut convaincre davantage de victimes d'agressions sexuelles de dénoncer leur agresseur. Pour ce faire, il diffusera pendant un mois des messages publicitaires sur ce thème.
Ces brefs messages ont été présentés aux médias vendredi à Montréal par la ministre de la Condition féminine, Christine St-Pierre, accompagnée de représentantes des groupes d'aide aux victimes et de procureurs de la Couronne.
Il s'agit en fait de la quatrième phase du plan d'action du gouvernement, qui a débuté en 2008. La présente phase est dotée d'un budget de 800 000 $. Elle comprend des messages qui seront présentés à la télévision, à la radio, sous la forme d'affichage électronique, d'affichage dans les lieux publics et de placement publicitaire sur Internet.
En 2009, les différents corps policiers ont enregistré 5293 infractions sexuelles au Québec. Dans 52 % des cas, les victimes étaient des filles de moins de 18 ans, dans 31 % des cas, des femmes adultes, dans 14 % des cas, des garçons de moins de 18 ans, et dans 3 % des cas, des hommes adultes.
La ministre St-Pierre a rappelé que ces actes criminels sont ceux qui sont les moins signalés à la police, avec un taux de dénonciation de 10 %.
La Presse Canadienne

Photo: Gouvernement du Québec
Campagne de Québec contre les agressions sexuelles

Source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2011/03/25/001-quebec-campagne-agressions.shtml

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Publié le 25 mars 2011 à 12h31 | Mis à jour le 25 mars 2011 à 16h21
Agressions sexuelles: une campagne pour convaincre les victimes de dénoncer
Publié le 25 mars 2011 à 12h31
| Mis à jour le 25 mars 2011 à 16h21

La ministre de la Condition féminine, Christine St-Pierre, a rappelé que les agressions sexuelles sont les actes criminels qui sont les moins signalés à la police.
Photo: François Roy, Archives La Presse
Lia Lévesque
La Presse Canadienne
Montréal

Québec veut convaincre davantage de victimes d'agressions sexuelles de dénoncer leur agresseur et, pour ce faire, diffusera pendant un mois des messages publicitaires sur ce thème.
Ces brefs messages ont été présentés aux médias, vendredi à Montréal, par la ministre de la Condition féminine, Christine St-Pierre, en compagnie d'une représentante des groupes d'aide aux victimes d'agressions sexuelles et d'une représentante des procureurs de la Couronne.
Il s'agit en fait de la quatrième phase du plan d'action du gouvernement, qui a débuté en 2008. La présente phase est dotée d'un budget de 800 000 $. Elle comprend des messages qui seront présentés à la télévision, à la radio, sous la forme d'affichage électronique, d'affichage dans les lieux publics et de placement publicitaire sur internet.
Sur l'un des messages présentés, on voit en gros plan le bassin d'un jeune assis, en jeans. Une main s'approche pour descendre de force la fermeture éclair de son jean. Le jeune la repousse, en vain. Après l'agression, on sent à quel point le jeune est ébranlé, ses mains devenant tremblantes.
En 2009, les différents corps policiers ont enregistré 5293 infractions sexuelles au Québec. Dans 52% des cas, les victimes étaient des filles de moins de 18 ans, dans 31% des cas des femmes adultes, dans 14% des cas des garçons de moins de 18 ans, et dans trois pour cent des cas des hommes adultes.
L'année précédente, 5341 infractions sexuelles avaient été enregistrées. Il y a donc eu diminution, mais «il faut continuer», a martelé la ministre St-Pierre. «Les campagnes de sensibilisation, plus on en fait, plus le message passe.»
La ministre de la Condition féminine a rappelé que les agressions sexuelles sont les crimes qui sont les moins signalés à la police, avec un taux de dénonciation de 10%.
Dans le passé, des policiers avaient déploré le manque d'enquêteurs pour ces causes d'agressions sexuelles.
Pour ce qui est du nombre de procureurs de la Couronne, la procureure chef adjointe, Anne-Andrée Charrette, assise aux côtés de la ministre St-Pierre, a diplomatiquement admis que s'il y avait davantage de procureurs, on pourrait faire plus et mieux pour les victimes d'agressions sexuelles. «Il est clair qu'un grand nombre de procureurs permettrait d'avoir des interventions encore plus personnalisées. Mais le nombre de procureurs, est-ce qu'il suffit à la tâche? Je pense que chaque organisme et chaque ministère vous dira que si on disposait d'effectifs supplémentaires, ça ajouterait à l'efficacité», a-t-elle conclu.


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Communiqués

Ensemble, dénonçons les agressions sexuelles
Lancement de la quatrième phase de la campagne gouvernementale de sensibilisation aux agressions sexuelles
Montréal, le 25 mars 2011 – La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, a dévoilé aujourd’hui, en conférence de presse, la quatrième phase de la campagne gouvernementale de sensibilisation aux agressions sexuelles. Cette campagne nationale est l’une des 100 mesures du Plan d’action gouvernemental 2008-2013 en matière d’agression sexuelle, porté par dix ministères et organismes.
La première phase de cette campagne gouvernementale, diffusée en 2008, visait à définir les agressions sexuelles et qui en sont les principales victimes. La deuxième, diffusée l’année suivante, véhiculait le lien entre la victime et l’agresseur et le lieu où les agressions sont commises. En 2010, la troisième phase mettait l’accent sur la gravité des conséquences pour les victimes et les dirigeait vers les ressources d’aide disponibles dans l’ensemble des régions du Québec dont la ligne sans frais 1 888 933-9007.
Diffusée entre le 25 mars et le 24 avril 2011, la quatrième phase vise à susciter l’action par la dénonciation à la police. « Parler d’agressions sexuelles, ce n’est jamais facile, ce n’est surtout pas agréable, ni confortable. Ainsi, par ces messages, nous voulons canaliser l’émotion suscitée pour mener à la dénonciation. La clé est de renverser la tendance, encore observée, à taire ces crimes graves. En somme, nous voulons sensibiliser la population à l’importance de dénoncer les agressions sexuelles afin de les faire cesser. Ces crimes odieux ont de graves conséquences sur les victimes en majeure partie âgées de moins de 18 ans. Pourtant, ces actes criminels sont les moins rapportés à la police, avec un taux de dénonciation de seulement 10 % », a soutenu la ministre St-Pierre. 
Rappelons qu’en 2009, 5 293 infractions sexuelles ont été enregistrées par les corps de police au Québec. Comme par les années antérieures, les victimes étaient surtout des filles de moins de 18 ans (52 %); suivaient les femmes adultes (31 %), les garçons de moins de 18 ans (14 %) et les hommes (3 %).
Dotée d’un budget de 800 000 $, la quatrième phase mise sur des moyens publicitaires qui ont démontré leur efficacité tels les messages télévisés et radiophoniques, l’affichage électronique, l’affichage dans les lieux publics et le placement publicitaire sur le Web.
De plus, cette année les médias sociaux, particulièrement appréciés des jeunes, seront mis à contribution afin de créer un mouvement de mobilisation publique pour dénoncer les agressions sexuelles. Ainsi, une campagne virale sur Facebook et YouTube est également lancée. Tout comme les porte-parole, Yan England et Anne-Sophie Julien, animateurs à VRAK-TV, les internautes pourront afficher leur soutien envers leurs proches et dire Non aux agressions sexuelles. Ils sont invités à modifier leur profil de page Facebook et ainsi à exprimer haut et fort leur soutien aux victimes d’agressions sexuelles. Pour en savoir plus, il suffit de se rendre sur le site www.AgressionsSexuelles.gouv.qc.ca.
« Nous sommes huit millions de Québécoises et de Québécois, ensemble nous pouvons faire en sorte que cessent ces actes aux conséquences qui marquent des vies. J’invite la population et particulièrement les jeunes à se joindre au mouvement de mobilisation publique et à afficher sur leur page Facebook leur Non aux agressions sexuelles », a conclu Mme St-Pierre.
Les personnes qui veulent dénoncer leur agresseur et porter plainte peuvent le faire en téléphonant à la police. Celles qui désirent obtenir plus d’information sur les ressources d’aide sont invitées à composer le numéro de la ligne sans frais, le 1 888 933-9007, et à consulter le site Web : www.AgressionsSexuelles.gouv.qc.ca.

Annexe : Statistiques 2009 sur les agressions sexuelles – Faits saillants
 – 30 –

ANNEXE AU COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Statistiques 2009 sur les agressions sexuelles[1]
 Faits saillants

·         En 2009, 5 293 infractions sexuelles (agressions sexuelles et autres infractions d’ordre sexuel[2]) ont été enregistrées par les corps de police du Québec, comparativement à 5 341 en 2008.
·         Ces infractions représentaient un peu plus de 6 % de toutes les infractions contre la personne consignées dans l’année 2009 (83 160)[3].
·          La majorité des victimes, jeunes (86 %) ou adultes (71 %), connaissait l’auteur présumé de l’infraction et, pour ces deux groupes, l’infraction sexuelle avait eu lieu principalement dans une résidence privée (respectivement 76 % et 61 %).
·          Comme dans les dernières années, les victimes des infractions sexuelles enregistrées en 2009 étaient surtout des filles de moins de 18 ans (52 %). Suivaient les femmes adultes (31 %), les garçons de moins de 18 ans (14 %) et les hommes (3 %).
·          Parmi les infractions sexuelles enregistrées en 2009, plus d’une sur cinq (22 %) l’a été au moins un an après avoir été perpétrée. Cette proportion était plus élevée pour les infractions envers les jeunes (27 %) que pour celles envers les adultes (11 %).
·          La presque totalité (97 %) des auteurs présumés des infractions sexuelles enregistrées en 2009 qui a été identifiée lors de l’enquête policière était de sexe masculin et la majorité d’entre eux était des adultes.


[1]  Ministère de la Sécurité publique, Données du Programme DUC 2.

[2] Les autres infractions d’ordre sexuel regroupent les infractions suivantes : les contacts sexuels, l’incitation à des contacts sexuels, l’exploitation sexuelle, l’inceste, les relations sexuelles anales non consentantes ou entre personnes de moins de 18 ans, la bestialité et, depuis 2008, la corruption d’enfant, le leurre d’un enfant au moyen d’un ordinateur et le voyeurisme.

[3] Les infractions contre la personne comprennent plusieurs types d’infractions au Code criminel telles que les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les agressions sexuelles et les autres infractions d’ordre sexuel, les enlèvements et les séquestrations, le harcèlement criminel, les menaces, les appels téléphoniques indécents ou harassants et l’intimidation.