vendredi 8 avril 2011

TU VIENS DE TE FAIRE AGRESSER ET TU TE DEMANDES QUOI FAIRE…

 D’abord essaie de respirer…  (C’est plus facile à dire qu’à faire!)


1.       Si tu as des blessures importantes, tu devrais en premier lieu téléphoner au 911 ou te présenter à l’hôpital ou au centre désigné le plus près de chez toi.
Si tu penses porter plainte, tu ne devrais pas te laver afin de ne pas faire disparaître certaines preuves (spermes, sang, morceaux de peau, cheveux, etc.).  Si vous croyez avoir été drogué-e, certaines sources mentionnent, dans la mesure du possible,  de ne pas uriner.
Si tu t’en sens capable, prends certaines notes concernant l’agression ou l’agresseur… ou demande à quelqu’un de le faire. L’idéal est de le faire le plus tôt possible après l’évènement car on peut oublier certains détails par la suite.
2.       Essaie de trouver une personne en qui tu as confiance (parent, ami-e, voisin-e, professeur-e, intervenant-e, etc.) pour parler ou téléphone à une ligne d’écoute. Ne garde pas cela pour toi!
  • Info agression sexuelle, 24/7
514-933-9007 et  1-888-933-9007
  • Tel-aide : (514) 935-1101
  • Tel-écoute : (514) 493-4484
  • Tel-jeunes : 1-800-263-2266
  • Violence conjugale : 1-800-363-9010


Vois avec elle les démarches que tu devrais effectuer : aide médicale, psychologique et/ou juridique, plainte à la police, ressource en hébergement, etc.

3.       DEMANDE DE L’AIDE
Tu peux trouver de l’aide en te présentant à un centre désigné, en communiquant avec le CAVAC ou un centre d’aide, en téléphonant au poste de police ou au CLSC de ta région et/ou en t’adressant à un-e professionnel-le (infirmièr-e, psychologue, psycho-éducateur-trice) en qui tu as confiance dans ton milieu scolaire. SI TU NE TE SENS PAS À L’AISE DE FAIRE CETTE DÉMARCHE SEUL-E, N’HÉSITE PAS À TE FAIRE ACCOMPAGNER.
Il peut s’agir d’aide
o   médicale (soin des blessures, test de grossesse, dépistage des ITSS, etc.)
o   psychologique
o   juridique (information, plainte à la police, etc.)

N’OUBLIE PAS QUE LES INTERVENANTS DEVRONT PEUT-ÊTRE FAIRE UN SIGNALEMENT AU DIRECTEUR DE LA PROTECTION DE LA JEUNESSE si ta vie peut être à nouveau menacée.

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